Domaine Marquis d'Angerville

Domaine Marquis d'Angerville
La famille Thienpont entretient des relations avec ce domaine depuis plusieurs générations. En son temps, Jacques d’Angerville montrait la balance sur laquelle étaient pesés les pièces d’or avec lesquelles le grand-père de Jacques Thienpont, Georges, payait ses vins. Aussi, nous sommes ravis de pouvoir continuer à travailler avec Guillaume d’Angerville aujourd’hui, aussi bien pour son domaine de Volnay que pour son Domaine du Pélican, dans le Jura. Le domaine d’Angerville est des plus anciens domaines de Bourgogne. Contrairement aux plus fameux domaines de la Côte de Nuits, à l’origine, il n’était pas aux mains de l’Eglise, mais aux mains des Ducs de Bourgogne, et plus tard, des Rois de France. La première trace écrite du domaine se trouve dans un inventaire de biens de 1507, réalisé par un officier royal et qui mentionne que «Le Roi possède 52 ouvrées non divises de vignes au lieu-dit “Sous Roiches”, parmi un total de 275 ouvrées aux Caillerets, à Fremiet, Champans, l'Ormeau et Taillepieds.» Certains de ces noms, notamment Caillerets, Champans et Fremiet font toujours partie du domaine, et son climat le plus important est le Clos des Ducs "Sous Roiches" (2,15 hectares). Bref, le Domaine Marquis d'Angerville est un véritable morceau d’histoire, conservé quasiment intact au long des siècles. En 1906 Sem, Marquis d'Angerville, a racheté le domaine à son oncle après que le phylloxera ait ravagé les vignes, à la fin de 19ème siècle. Ancient étudiant de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, il a mis tous ses efforts dans la restauration du domaine et la replantation du vignoble. Ardent défenseur de ce qu’il appelait “le vin authentique”, il se montrait très virulent contre les pratiques frauduleuses des négociants bourguignons de l’époque et en représailles, ceux-ci refusaient d’acheter ses vins; aussi fut-il un des premiers producteurs à embouteiller lui-même ses vins et à les vendre directement au domaine. Sans surprise, il fut aussi parmi les membres fondateurs de l’Institut National des Appellations d’Origine, l’INAO. Quand Sem d'Angerville est décédé, en 1952, son fils Jacques a pris sa suite. Aussi passionné que son père en matière de qualité, Jacques d’Angerville a été un infatigable ambassadeur du village de Volnay et de ses propres vins. Très engagé dans les organisations professionnelles des vins de Bourgogne, il fut désigné comme président du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne, participa à la création de l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin de Dijon, dont il fut le premier président. Il fut également Président of de l’Académie du Vin de France dans les années 1960, et membre fondateur de l’Académie Internationale du Vin Jacques est mort trop tôt, en 2003, après 52 vendanges et une vie entière consacrée à la Bourgogne et aux grands vins de Volnay. Son fils Guillaume d'Angerville a repris les rênes du domaine en 2003, succédant ainsi à son grand-père et à son père; il est assisté par le talentueux François Duvivier, qui l’a rejoint en 2005 et a converti le domaine à la viticulture biodynamique en 2009. Sem puis Jacques d'Angerville avaient passé beaucoup de temps à sélectionner les meilleurs plants de Pinot Noir plants et à limiter leurs rendements. Après des décennies de sélection, un clone particulièrement fin de Pinot Noir a été baptisé «Pinot d'Angerville». Le domaine, qui compte 15 hectares, est géré avec une grande attention du détail, aussi bien à la vigne qu’au chai. Après la vendange, les grappes de raisin subissent une courte macération à froid, avant d’être égrappés et mis à fermenter avec des pigeages en douceur; puis les vins sont élevés entre 15 et 18 mois en barriques, dont environ un tiers de bois neuf.
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